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tive. Elle aurait eu besoin d'être dominée et surtout dirigée. Sa figure était intelligente et agréable. Voltaire a célébré ses grands yeux noirs, Jean-Jacques Rousseau la blancheur de sa peau, Diderot ses cheveux magnifiques. En 1756, elle s'est dépeinte elle-même en ces termes : « Je ne suis point jolie, je ne suis cependant pas laide. Je suis'petite, maigre, très bien faite. J'ai l'air jeune sans fraîcheur, noble, doux, vif, spirituel et intéressant (1) ».
(1) Ces lignes sont empruntées à la Correspondance litté-. vaire, qui ajoute ces quelques mots : « Elle avait de très beaux yeux et des cheveux parfaitement bien plantés, qui dpnriaient à son front une physionomie fort piquante. » Il a dû être fait de nombreujx' portraits de -M-" d'Epinay. On n'en rencontre pourtant aucun dans les catalogues des Expositions qui eurent lieu de son temps. Le • musée de Genève en possède un, peint à l'huile par Liotard et exé-; cuté vraisemblablement de 1757 à 1739-; il en existe une copie au musée. de Versailles. M™- George Sand, dans VHistoire de ma vie, en signale deux autres : l'un à elle appartenant, et l'autre à son cousin, M. de Villeneuve. Dans ce dernier tableau, M-» d'Epinay est représentée eii naïade, « c'est-à-dire, ajoute Mm° Sand, avec aussi peu de costume que possible t. Tous deux proviennent du cabinet de M. Dupin de Francueil, grand-père de Mm- Sand et de M., de Villeneuve. Eii 1760, M"-" d'Epinay se fit peindre par un artiste qu'on' suppose être un nommé Garand, membre de l'Académie de Saint-Luc. « On a peint Mm" d'Epinay en regard avec moi », écrit Diderot dans les Lettres à'Mademoiselle Volland; « elle est appuyée sur une table
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